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Introduction marxiste à l’économie politique moderne

“Crowding Out Capitalism” à la français



Film: Nous resterons sur terre.

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« De mon balcon, au cinquième étage, je dominais
les platanes de la rue Denfert-Rochereau et le lion de Belfort »
Simone de Beauvoir
La force de l’age


Des défaillances des marchés globalisés!
“Les circles spéculatifs et oligarques
liés aux complexes militaro-industriels
et au contrôle des ressources naturelles
sont à l’origine de la crise.”
Pedro Paez
Ancien Membre de la Commission Stiglitz de l’ONU


« … les banques centrales n’ont rien pu faire pour empêcher la transmission aux prix à la consommation
des chocs sur les prix des produits de base en 2007-2008. »
Agnès Bénassy-Quéré et al., Politique économique, p. 276

 

L’intégration pour tous!

“La clé est la mise en cause du droit unilatéral pour l’employeur de mettre un terme immédiat au contrat de travail… Il faut reconnaître un véritable droit à l’intégration dans l’emploi et l’organiser en articulation avec une démarche visant à développer d’activité et l’emploi en qualité et quantité.”

Nasser Mansouri-Guilani et Jean-Christophe Le Duigou:
10 Propositions pour sortir de la crise sans commencer comme avant! Chapitre 4: La transformation du marché du travail.

Jean-Michel Quatrepoint Membre du Conseil Scientifique de la Fondation Res Publica Pas de sortie de crise sans résorption des déséquilibres des balances des paiements

Le Monde, 30.3.2010

Extrait: “Tout a été dit ou presque sur cette crise sans précédent, … Mais bien peu cependant se sont penchés sur la cause première de cette crise des dettes souveraines : les déséquilibres des balances des paiements au niveau mondial. C’est pourtant le cœur du problème. Pas seulement pour l’Europe, mais aussi pour les Etats-Unis et bien d’autres pays. Il y a désormais deux grandes catégories d’Etat : ceux qui accumulent, année après année, des excédents de balance des paiements, et ceux qui additionnent des déficits. Les statistiques élaborées par la Banque mondiale et le FMI sont riches d’enseignement, surtout quand on les analyse sur une assez longue période – cinq ans – de 2006 à 2010.”

André Orléan
Membre du Conseil Scientifique de l’Autorité des Marchés Financiers
La crise, moteur du capitalisme

Le Monde, 30.3.2010
Extrait: Les grandes déflagrations économiques, sociales et monétaires permettent de passer d’un système à un autre. Le krach de 2007 nous oblige à réinventer un modèle de croissance, car le néolibéralisme patrimonial touche à sa fin. L’histoire du capitalisme se confond avec l’histoire de ses crises. Sur la période 1970-2007, on ne compte pas moins de 124 crises bancaires, 208 crises de change et 63 crises de la dette souveraine ! Même si la plupart d’entre elles restent limitées à des pays périphériques, cela n’en demeure pas moins un constat très impressionnant. Devant de tels chiffres, l’idée d’une autorégulation par les marchés apparaît comme insuffisante.

Éloi Laurent
Social-écologie. Contre l’écolo-scepticisme et l’écolo-fatalisme

Abstract: Economic inequality is at the roots of the environmental catastrophies just like the social disasters. Éloi Laurent argues that more democracy is the way out. To political, economic and social democracy is added the need for ecological democracy. This book is a soft contribution to Murray Bookchin’s social ecology.

Klaus Hagendorf
Valeurs de travail et la théorie du producteur. Parti I: L’entreprise sous la concurrence pure et parfaite
Université Paris Ouest – Nanterre, La Défense, 2009
Résumé: Cet essai est la première partie d’une critique marxiste de la théorie microéconomique du producteur, au centre de laquelle est l’analyse des valeurs de travail. Commençant avec l’exemple d’Adam Smith du chasseur de gibier et de castor l’analyse marginal est introduit culminant dans la mise en évidence de la fonction de valeurs de travail comme la courbe d’offre d’une entreprise sous la concurrence pure et parfait.L’analyse est basée sur une nouvelle définition de la valeur de travail, qui est marxiste dans sa genèse et est bien adapté aux méthodes modernes d’optimisation mathématique, qu’on ne trouve pas chez Marx et elle est ainsi un développement avancé et une interprétation cohérente de la théorie marxiste de la valeur-travail. L’analyse est limitée au cas du producteur dans la concurrence pure et parfaite.

Klaus Hagendorf
Faire sortir le capitalisme: une loi du matérialisme historique
Université Paris Ouest – Nanterre, La Défense, Juillet 2011
Résumé: Cet article présente une réponse moderne au problème imposées par Marx dans le Capital en 1867, «de mettre à nu la loi économique du mouvement de la société moderne» et de fournir sur la base de cette loi du mouvement de la société une vision sur la manière de la transformation du mode de production capitaliste à la mode de production socialiste. L’analyse commence par une discussion de l’analyse marxiste de la théorie valeur-travail. Pour surmonter ses difficultés l’analyse marginale des valeurs-travail est introduit, et il est démontré, que dans une économie optimale où le travail est utilisé de manière efficace, les marchandises sont échangé à leurs valeurs du travail. Le problème de la transformation des valeurs en prix est ainsi éliminé. Dans une étape ultérieure le caractère socialement nécessaire de plus-value comme un fonds d’accumulation de capital en vue de maintenir et d’accroître la productivité du travail est présenté et opposés aux motives capitalistes d’exploitation des travailleurs pour la consommation privée de la plus-value. Il est soutenu que les pratiques néfastes capitalistes, conduisant à des crises économiques et sociales, peuvent et doivent être surmontées par le mouvement ouvrier via la démocratie économique et la formation collective des capitaux, éliminant ainsi « l’ultima ratio » des capitalistes, l’offre et le contrôle sur le capital. Enfin, ce processus de faire sortir le capitalisme est contrasté avec les approches orthodoxes réformistes et révolutionnaires.

Klaus Hagendorf
Les fourches caudines d’Alain Lipietz
Université Paris Ouest – Nanterre, La Défense, 2010
Résumé: Ce texte est une critique de l’intervention d’Alain Lipietz “Le débat sur la valeur: bilan partiel et perspectives partiales” au colloque international de l’EHESS à Paris en 1983, le centenaire de la mort de Karl Marx. Alain Lipietz est accusé d’avoir ignoré des avances scientifiques importantes des économistes sovietiques et d’avoir propagé une sort de marxisme de l’âge de la pierre, en anglais “Stone Age Marxism” (SAM).

Klaus Hagendorf
La théorie valeur-travail: Une analyse historico-logique
Université Paris X – Nanterre, 2008
Texte d’une conférence

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